Le vêlage marque la fin de la gestation et le début d’un nouveau cycle de production pour la vache. Une bonne gestion de cette étape est essentielle pour la santé de la mère et du veau, ainsi que pour optimiser la reprise de la reproduction.
Anticiper et préparer le vêlage
Une surveillance attentive en fin de gestation permet de repérer les signes annonciateurs du vêlage. Parmi eux, on retrouve : le relâchement des ligaments pelviens, la modification du comportement et l’apparition du colostrum. La mise en place d’un box de vêlage propre et sécurisé limite les risques d’infections et de complications. Une alimentation adaptée en fin de gestation, notamment en minéraux et en énergie, prépare la vache à un vêlage optimal et réduit les risques de fièvre de lait ou de dystocie.
Accompagner la mise-bas pour limiter les risques
Un vêlage naturel est à privilégier, mais une intervention rapide peut être nécessaire en cas de difficulté. Une extraction assistée ne doit se faire qu’avec précaution, en respectant l’axe de sortie du veau pour éviter les blessures. Après la naissance, il est crucial de vérifier la respiration du veau et de stimuler sa vitalité si nécessaire. La désinfection du cordon ombilical et l’administration précoce du colostrum garantissent un bon démarrage de l’immunité du veau.
Favoriser une bonne récupération post-vêlage
Après la mise-bas, la vache doit rapidement reprendre son alimentation pour éviter les troubles métaboliques, comme l’acétonémie. Un suivi vétérinaire peut être nécessaire pour s’assurer de la bonne délivrance placentaire et limiter les risques d’infection utérine. Une surveillance attentive des signes de chaleur post-partum permet de planifier une nouvelle insémination au moment optimal. Ainsi, il est possible de maintenir un bon intervalle vêlage-vêlage, garant de la rentabilité de l’élevage.