Le tarissement est une période de repos indispensable entre deux lactations. Il permet à la vache de reconstituer ses réserves, de régénérer son tissu mammaire et de préparer un vêlage dans les meilleures conditions. Une gestion rigoureuse du tarissement améliore la santé de l’animal et optimise sa production laitière future.
Adapter l’alimentation pour un tarissement réussi
L’arrêt progressif de la traite nécessite un ajustement de la ration alimentaire. Cette étape permet de réduire la production laitière et limiter les risques de mammite. Une ration plus riche en fibres aide à limiter la production de lait et réduit le risque de mammite. Une ration moins énergétique permet d’éviter une prise de poids excessive et prévient les déséquilibres métaboliques. Il est également essentiel d’assurer un apport optimal en minéraux durant le tarissement, notamment en calcium et en phosphore. Ces minéraux réduisent les risques de fièvre de lait après le vêlage.
Assurer une bonne gestion sanitaire
Le tarissement est une période clé pour prévenir les infections mammaires. Selon le statut sanitaire du troupeau, on utilise des traitements antibiotiques ou des scellants à trayons. Ces solutions réduisent les risques de mammite en début de lactation. Un suivi régulier de l’état corporel et un environnement propre et confortable permettent de limiter le stress et les infections.
Préparer la reprise de production
En fin de période de tarissement, la transition alimentaire doit être progressive. L’objectif est d’habituer la vache à sa future ration de lactation. Un suivi attentif de l’état général de l’animal et une surveillance des signes de vêlage garantissent un démarrage optimal de la lactation. Une bonne gestion du tarissement influence directement la qualité du colostrum, la santé du veau et la réussite de la reproduction du troupeau.