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Alimentation des vaches allaitantes

L’alimentation des vaches allaitantes est un levier essentiel pour assurer la croissance des veaux et la fertilité des reproductrices. Une ration équilibrée favorise un bon état corporel, une production laitière suffisante et une reproduction optimale tout en maîtrisant les coûts d’élevage.

Les vaches allaitantes ont des besoins variables selon leur stade physiologique : gestation, vêlage et lactation. En période de lactation, une alimentation riche en énergie et en protéines est indispensable pour assurer une bonne croissance des veaux. À l’approche du vêlage, la ration doit être ajustée pour éviter une prise de poids excessive et faciliter la mise-bas. Pendant la gestation, l’apport en fibres et minéraux doit être optimisé pour préparer une bonne future lactation et assurer un bon état général de l’animal. 

L’alimentation des vaches allaitantes repose en grande partie sur les fourrages, qu’ils soient consommés en pâturage ou sous forme de foin et d’ensilage. Une gestion efficace des prairies permet de maximiser l’autonomie alimentaire et d’assurer une alimentation équilibrée tout au long de l’année. L’apport complémentaire en concentrés peut être nécessaire en hiver ou lors des périodes critiques (fin de gestation et début de lactation). 

L’état corporel des vaches allaitantes influence directement leur fertilité. Une vache trop maigre ou trop grasse peut rencontrer des difficultés de reproduction, retardant la mise à la reproduction et augmentant l’intervalle entre vêlages. Un suivi régulier de l’état corporel permet d’adapter la ration et d’assurer une bonne cyclicité des chaleurs, garantissant ainsi une bonne gestion du troupeau. 

Optimiser l’alimentation permet de réduire les coûts de production et de valoriser les ressources locales. L’utilisation de coproduits agroalimentaires (pulpes, drêches, tourteaux) et une bonne gestion des stocks fourragers permettent d’améliorer l’autonomie alimentaire et de limiter la dépendance aux aliments industriels. Une alimentation bien ajustée contribue ainsi à la rentabilité de l’élevage et à la pérennité de l’exploitation.